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Une production d’1 M° de m3 de pellets par an
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Des besoins en matière première estimés à 120.800 tonnes/an de bois
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Principalement des feuillus, récoltés dans un rayon de 130 km
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Plusieurs départements impactés: l’Indre, la Creuse, la Haute Vienne, l’Allier, la Corrèze et le Puy de Dôme
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Ambition du groupe Biolys : devenir le n°1 Français !!!!!
Encore un projet qui a été pris à l’envers !
Au lieu de se demander quelle est la ressource disponible pour déterminer la taille de l’usine, on choisit la taille de l’usine sur des critères économiques……et, on trouvera bien du bois… les arbres c’est pas ce qui manquent dans le Limousin !
Résultat: les coupes rases que nous subissons vont fortement augmenter. A ce rythme là, il ne restera plus grand chose dans quelques années: Faire pousser un arbre prend plus de temps que de le couper.
Où ont ils la tête ces grands décideurs, où regardent-ils? Ignorent-ils les conséquences du réchauffement climatique qui met en danger la forêt?
Relisons et diffusons autour de nous le rapport de la Mission d’information sur l’adaptation au changement climatique de la politique forestière et la restauration des milieux forestiers
Parlons maintenant des nuisances pour les riverains qui refusent de vivre ce que les riverains de Cosne- sur-Loire subissent depuis 7 ans: bruits, poussières et incendies à répétition !
A Guéret, nous aurons également une circulation accrue de camions sur la rue du Cros : entrées et sorties de 40 camions grumiers par jour et entrées et sortie de 25 camions bâchés par jour, 5j/7J
Et l’étude des pompiers qui ne porte que sur l’usine et qui oublie de prendre en compte l’environnement inflammable de la zone industrielle?
On marche sur la tête….
Ah n’oublions pas: Le projet se trouve sur une zone humide qui sera donc détruite et la compensation prévue est largement inférieure aux destructions. Et sur le territoire de la commune de Saint Fiel, un bâtiment et des ouvrages de décantation seront implantés sur une zone classée naturelle, c’est-à-dire ne pouvant « accueillir qu’exceptionnellement des constructions de faible impact » !
On saluera la mobilisation de notre députée, des associations et des collectifs œuvrant dans le domaine de la forêt et qui a été très précoce. Un basculement vers une procédure d’autorisation a été unanimement demandé. Une délégation conduite par La députée Catherine Couturier, composée d’experts et d’associations, dont nous avons fait partie, a rencontré la Préfète et a exposé les raisons de la demande de basculement
Hélas….la préfète doit être un peu sourde où n’a pas bien compris où a d’autres objectifs, puisqu’elle déclare dans le journal La Montagne qu’il ne faut « pas mettre la Creuse sous cloche, n’en déplaise à certains néo-ruraux qui voudraient en faire une nouvelle réserve naturelle et finiront par la transformer en Ehpad ». Nous vous laissons juge du mépris exprimé.